Les pompiers volontaires sont essentiels dans la vie des collectivités. Rencontre avec l'un de ces secouristes, héros anonymes de notre société. 

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Nous arrivons à la caserne d'Ugine où un pompier en uniforme nous attend en compagnie d'un collègue. L'endroit est silencieux. Nicolas Duclos, pompier volontaire depuis 13 ans, nous reçoit. Il nous apprend alors que la caserne a été entièrement refaite il y a tout juste un an.

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La première salle où l'on entre est celle où sont reçus les appels. Nous montons au second étage où se trouve la salle de réunion afin de s'installer pour réaliser l'entretien. Ce jeune pompier d'une trentaine d'années est volontaire, il s'investit au quotidien à la caserne d'Ugine. Musclé, grand, brun, il est passionné par ce métier qui consiste à aider et sauver les gens sans rien attendre en retour.

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Les tests à passer pour devenir pompier volontaire comportent cinq épreuves physiques, dont la natation. Les formations sont les mêmes pour tous ; elles durent au total un mois. Sa première intervention a été à Crest-Voland pour un accident de VTT. Nicolas raconte que ses réactions lors des interventions ne sont pas les mêmes le jour et la nuit, notamment lors des feux de forêt.

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Nous avons ensuite visité le reste de la caserne, le parking abritant les camions, la salle de désinfection et nous avons pu admirer les tenues des pompiers. Epoustouflant, je n'avais jamais vu ça, même dans mes rêves. Ces tenues un peu étranges sont réalisées à partir d'une matière qui permet de résister au feu. Les uniformes bleu marine avec des bandes rouges ont attiré mon regard. Les casques en argent brillent tellement que l'on voit notre reflet comme dans un miroir. Tous les dimanches, les camions sont sortis et les pompiers s'entrainent.

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J'ai été émerveillé par cette rencontre, cet échange avec Nicolas m'a donné envie d'être un jour pompier.

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